[et_pb_section][et_pb_row][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text]Et si tout était une question de confiance! Avec elle vous pouvez conquérir le monde mais sans elle vous vivez bloquée aux premiers balbutiements de votre potentiel.
La semaine dernière j’ai envoyé mon ordinateur se faire nettoyer parce que des logiciels indésirables s’étaient installés à mon insu. Ces logiciels m’amenaient à poser des gestes que je n’avais pas choisis sur mon ordi, comme par exemple ouvrir une fenêtre ou un dossier alors que je n’en avais pas l’intention. Ce logiciel me présentait des publicités intempestives pour me faire croire à des idées ou des produits. Heureusement des spécialistes ont pu faire un super nettoyage et j’ai enfin retrouvé la pleine maîtrise de mon ordi. Pourquoi je vous parle de ça? Comme je me préparais à écrire cet article sur la confiance j’ai constaté qu’en tant que femme je suis aussi habitée par des programmes indésirables qui m’amènent à poser des gestes qui ne correspondent pas nécessairement à mes intentions profondes. Nous portons dans notre modernité, 5000 ans de préjugés et d’idées archaïques au sujet des femmes et de leur place dans le monde. Autant de « programmes indésirables » qui agissent à notre insu et qui nous empêchent de vivre totalement et librement cette réalisation de soi à laquelle nous aspirons. Pour s’en débarrasser je crains qu’il nous faille, nous aussi, procéder à un grand nettoyage.
Les femmes se sous-évaluent
Un des programmes indésirable qui habite les femmes est cette sous-évaluation chronique qu’elles font d’elles-mêmes et qui a un impact sur toute leur vie. Hewlett-Packard a mené une étude pour essayer de comprendre comment amener les femmes à occuper des fonctions de direction de haut niveau parce que malgré leurs efforts les femmes prêtes à postuler dans des postes de direction se faisaient rares. Les auteurs de l’étude ont trouvé que les femmes chez HP appliquent pour une promotion quand elles croient qu’elles possèdent 100% des qualifications nécessaires pour l’emploi. Les hommes sont heureux d’appliquer quand ils considèrent qu’ils détiennent 60% des qualifications demandées pour l’emploi.
Hewlett-Packard a raison de vouloir engager des femmes, une demi douzaine d’études démontrent clairement que les entreprises qui embauchent un grand nombre de femmes, particulièrement dans les postes de direction, dépassent leurs compétiteurs en terme de profitabilité. Les grandes entreprises qui ont au moins 30% de femmes qui siègent sur leur CA ont des résultats financiers significativement plus importants que les entreprises dirigés uniquement par des hommes Ce pouvoir est de plus en plus reconnu, surtout ici, en Amérique. Pourquoi alors peine t-on à trouver des femmes pour postuler sur des postes de direction ou pour siéger sur des conseils d’administration?
Le pouvoir économique des femmes : un profond changement social
Le magazine « The Economist » a récemment publié que le pouvoir économique actuel des femmes est le changement social le plus profond de notre temps. Les femmes ont accès à l’éducation de façon plus importante que les hommes, réussissent mieux, occupent des fonctions de direction dans les plus grandes entreprises, mais leur rayonnement est loin de ce qu’il pourrait être si elles faisaient éclater ce fameux plafond qui les limitent. Toutes les femmes ont le sentiment inexplicable qu’elles ne sont pas vraiment autorisées à se rendre au sommet, quel qu’il soit, et en tout premier lieu, au sommet d’elles-mêmes! Des femmes fantastiques et tout à fait capables, se limitent, n’osent pas rêver grand et se donner la permission de vivre leurs rêves. De nombreuses femmes qui sont déjà au pouvoir dans le domaine public ou privé ont l’impression qu’elles ne méritent pas le succès qui leur arrive, n’est ce pas incroyable?
Les perceptions négatives sont tenaces
Mais nous savons toutes que les préjugés sont tenaces, rappelons-nous que les femmes ont commencé à être embauchées dans les grands orchestres du monde quand on s’est décidé à mettre un écran pour que le jury ne connaisse pas l’identité de la personne afin que sa décision soit uniquement basée sur la performance et le son. Les préjugés sont toujours là et nous, les femmes, devons composer avec ces perceptions négatives. Un célèbre cas proposé aux étudiants du MBA de l’Université Harvard l’illustre aussi malheureusement trop bien. Le professeur divise sa classe en deux groupes et fait lire exactement le même cas aux deux groupes. Au premier groupe on remet un cas où le protagoniste est un homme et au deuxième groupe le protagoniste est une femme. Tout le reste du cas est absolument identique, il s’agit d’un président(e) de syndicat qui discute une situation conflictuelle avec la direction d’une entreprise. L’équipe qui a reçu le cas dont le protagoniste est un homme salue le leadership de l’homme, trouve sa position audacieuse, courageuse et bref, lui reconnaît toutes les qualités humaines nécessaires à l’accomplissement de son mandat. Le groupe ayant reçu le cas dont la protagoniste est une femme déplore son manque de contrôle d’elle-même, la trouve trop émotive et ne lui reconnaît pas ce qu’il faut pour accomplir le mandat.
Que devons-nous en penser?
Le doute de soi habite toutes les femmes
Ces préjugés tenaces ont eu un immense impact sur les femmes et leur perception d’elles-mêmes. Ils font partie des programmes intérieurs indésirables dont il faut se débarrasser. Ce n’est pas que les femmes n’ont pas l’habileté et les compétences nécessaires pour réussir, nous le savons tous, c’est qu’elles ne croient pas qu’elles peuvent le faire. Nous voulons tellement que tout soit parfait que nous sommes terrifiées à l’idée de faire une erreur et l’erreur constitue un échec impardonnable aux yeux de beaucoup de femmes.
Deux journalistes américaines Katty Kay et Claire Shipman ont réalisé une étude sur la confiance des femmes et effectué des entrevues avec des femmes aux plus hauts sommets du pouvoir. Voici un extrait d’une entrevue avec Christine de Lagarde et Angela Merkel :
« Nous avons découvert toutes les deux que nous avions la même habitude. Quand nous travaillons sur un sujet particulier nous nous assurons de connaitre tout sur le sujet : vu de l’intérieur, de l’extérieur, par en avant, par en arrière, historiquement, génétiquement, culturellement, géographiquement. Nous voulons devenir experte sur le sujet et le comprendre en profondeur pour que personne ne puisse nous induire en erreur ou nous mettre en échec« .Christine de Lagarde avoue alors quelque chose qu’aucun homme n’avouerait : « Nous assumons, d’une certaine façon, que nous n’avons pas le niveau d’expertise pour être capables de saisir le sujet dans son ensemble » Puis elle ajoute : « Oui c’est une question de confiance, nous nous « sur-préparons » pour être sûr que nous ne ferons pas d’erreurs. Est-ce un problème? Et bien surtout…ça prend beaucoup de temps! »
Les capacités d’Angela Merkel et de Christine de Lagarde sont pourtant plus qu’évidentes et reconnues mondialement.
Et si le doute de soi n’était qu’une perception?
Deux chercheurs américains David Dunning et Joyce Ehrlinger de l’Université Cornell ont réalisé une recherche importante sur l’impact de l’auto perception que les femmes ont par rapport à elles-mêmes. La recherche portait sur un quiz de mathématique auquel on demandait à des femmes et des hommes de répondre. Avant le quiz les participants étaient amenés à évaluer leur perception quant à leur chance de le réussir. Les femmes se sont toutes auto-évaluées de façon plus négative que les hommes. Sur une échelle de 1 à 10 elles ont évalué leurs chances de réussir en moyenne à 6.5 alors que les hommes se sont donnés 7.6. Après le quiz on leur demandait encore une fois d’auto-évaluer le score qu’elles pensaient avoir réalisé en répondant au quiz. Les femmes se sont données en moyenne un résultat de 5.8 sur 10 alors que les hommes se sont donnés 7.1. Et le résultat réel du quiz quel était-il? À peu près le même pour les hommes que pour les femmes, les femmes ont eu un score moyen de 7.5 alors que les hommes ont eu un score de 7.9
Suite à cet exercice on a proposé à tous les participants une compétition dans un quiz de mathématiques plus important dans laquelle il y avait de bons prix à gagner. Seulement 49% des femmes ont accepté de participer à cette compétition alors que 71% des hommes ont accepté.
Ces résultats vous surprennent-ils?
Faire éclater le plafond de verre une question de confiance plus que de compétence
Les femmes pensent que si elles travaillent assez, qu’elles apprennent encore plus, leur talent va briller et elles seront récompensées. Les femmes n’ont pas peur de travailler fort et elles doivent apprendre que le succès est en relation directe avec la confiance et l’assurance et non la compétence. La confiance n’est pas une science, c’est un art. Les recherches les plus récentes sur la plasticité du cerveau nous indiquent qu’on peut littéralement modifier son cerveau et par conséquent ses pensées et ses comportements à tout âge de la vie. Donc avec la conscience du frein que constitue le manque de confiance et le manque d’assurance on peut développer notre capital de confiance à la condition absolue cependant que nous devons accepter de ne pas être parfaite et être prête à échouer.
Cette propension à être habitée mentalement par l’idée de l’échec et la peur de l’erreur est un obstacle majeur des femmes et ceci affecte directement leur performance à tous les niveaux. Et cette peur de l’échec prend sa racine dans le désir de plaire inculqué si profondément en nous. Aucune femme n’y échappe.
En fait, un des programmes les plus limitatifs des femmes c’est qu’elles continuent à vouloir plaire, dans toutes les situations, et sont hantées par l’idée « d’être choisie ». Les femmes cherchent plus à se faire aimer qu’à se faire respecter. Le risque psychique de déplaire ou d’entrer en conflit avec quelqu’un nous amène à faire des compromis déraisonnables. C’est vraiment ce qu’on appelle « un programme indésirable »!
Que pensent les hommes du manque de confiance des femmes?Une étude effectuée par David Rodriguez nous révèle que les hommes passent moins de temps à penser aux possibles conséquences d’un échec. Ils avancent sans se poser trop de questions.
Selon eux, les femmes pensent trop et cela les retient énormément. Les hommes ne se sentent cependant pas autorisés à discuter de ce sujet, comme la plupart d’entre eux ne vivent pas un enjeu lié au manque d’assurance ils ne comprennent pas et ne savent pas comment discuter de cette question. Ils se disent complètement dépassés par ce sentiment typiquement féminin.
Les femmes ont un cerveau 30% plus actif que celui des hommes
Un éminent psychiatre, Dr. Daniel Amen a comparé les scans du cerveau de 46,000 patients. Ses observations sur la différence entre les cerveaux masculins et féminins l’ont amené à écrire un livre intitulé « Unleashing the power of female brain ». Ce qu’il a surtout observé c’est que certaines parties du cerveau des femmes étaient plus actives que ceux des hommes particulièrement le cortex préfrontal et le cortex limbique. « L’activité 30% plus grande dans ces régions du cerveau témoignent des forces des femmes telles que l’empathie, l’intuition, la collaboration et le contrôle de soi. Mais l’activité de ces régions indique également une plus grande vulnérabilité à l’anxiété, la dépression, l’insomnie et l’incapacité de mettre fin aux pensées obsédantes ». En d’autres mots l’étude de ces scans tend à démontrer que les femmes sont physiquement portées à trop penser et à ruminer. C’est comme si le frein à main était toujours activé, tout est plus forçant. En même temps cela explique que les femmes soient plus capables d’effectuer de multiples tâches simultanément.
Et ce perfectionnisme qui me hante…
Une autre habitude que la plupart de nous avons, est de passer beaucoup trop de temps à se torturer en se faisant des reproches. Avez vous remarqué que les femmes sont plus rapides à prendre le blâme pour tout ce qui va mal même quand elles ne sont que directement impliquées? Ce n’est pas une surprise d’apprendre que plusieurs études démontrent cette tendance des femmes au perfectionnisme. Nous sommes obsédées par notre performance et nos résultats à la maison, à l’école, au travail, au lit, au cours de yoga etc. Nous sommes habités par notre rôle de mère, d’épouse, de cuisinière, de sœur, d’amie, par notre entrainement sportif ou nos talents artistiques. L’ironie de la chose c’est que le perfectionnisme nous empêche d’accomplir vraiment les choses. Le perfectionnisme est une forme sophistiquée de procrastination! Je vous surprends?
Alors quelle est la formule magique?
Agir c’est la pierre d’assise de la confiance et de l’assurance. Les études sur le sujet font consensus : un tel grand nettoyage afin d’acquérir de la confiance et de l’assurance demande beaucoup de travail, une prise de risque, de la détermination, de la persistance et quelques fois des échecs. En fait le secret du succès vient peut-être des échecs et de notre capacité d’apprendre d’eux. La prise de risque est donc fondamentale. La formule magique est peut-être d’instaurer en soi ce programme par lequel nous croyons à notre capacité d’apprendre et de s’améliorer. Quelques pratiques peuvent cependant vous aider à procéder au grand nettoyage.
D’abord, adoptez le mantra « Dans le doute je prends le risque»
Plus j’agis, plus je prends des décisions, au risque de me tromper mais en acceptant d’apprendre, plus j’acquiert de l’assurance. Même une mauvaise décision vaut mieux que l’inaction. Le risque nous garde sur le fil de la vie, en super-vie!
Commencez doucement
Il ne s’agit pas de plonger dans le vide mais d’avancer progressivement pour initialiser le nouveau programme intérieur. Si votre manque d’assurance concerne le fait de parler en public, inscrivez-vous dans un club Toast master, prenez la parole devant vos amis ou à l’école de votre enfant. Allez y graduellement.
Pratiquez l’auto-compassion
Nous les femmes sommes très portées à la compassion tant que c’est envers les autres. Pratiquez la compassion envers vous-même, acceptez le fait que vous n’êtes pas parfaite et au lieu de vous dire « je ne suis pas bonne, je ne suis pas à la hauteur » dites-vous « oui, ça m’arrive de me tromper, comme ça j’apprends ».
Cessez de ruminer
Soyez à l’affut de vos pensées. Quand vous vous prenez en flagrant délit de ruminer, passez à autre chose. Mettez le focus sur une idée positive, un projet ou une action à poser. Rappelez-vous que ruminer détruit la confiance.
Abandonnez absolument et définitivement les scénarios catastrophe
Comme le cerveau ne fait pas la différence entre le vrai et le faux chaque fois que vous imaginez le pire scénario d’une situation vous vous mettez dans un état qui handicape tous vos moyens. Des heures et des heures seront nécessaires à votre cerveau pour s’en remettre et quelques fois, il ne s’en remet jamais.
La vigie de vos pensées est le « firewall » intérieur que vous pouvez ériger pour vous protéger des programmes malveillants
Être à l’affut de vos pensées et de vos réactions est le principal outil que vous devez maitriser pour détecter les programmes indésirables qui vous habitent. Il faut que vos pensées deviennent vos alliées et non vos ennemis.
Ralliez-vous
Passez du « je » au « nous » donne de la confiance. Les femmes sont trop souvent l’héroïne de leur propre mélodrame pensant à leurs émotions, se jugeant elles-mêmes. Tournez plutôt votre attention vers votre équipe, ceux qui vous entourent. Devenez leur alliée, engagée dans l’action plutôt que dans l’introspection.
Pratiquez des positions de pouvoir
Il a été démontré clairement que la posture a un effet sur votre ressenti et même sur votre production hormonale. Écoutez cette conférence fascinante D’Amy Cudy (vous pouvez avoir les sous-titres français en l’écoutant directement sur youtube):
Faites comme si
Demandez vous, avant d’entrer en action, ce que ferait une femme qui a une totale assurance, et faites comme elle. Vous ne vous sentez pas aussi solide qu’elle? Faites comme si vous l’étiez. Petit à petit votre cerveau apprendra et sans vous en rendre compte vous développerez les savoir-faire et les réflexes qui y sont associés.[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]
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